Vas-y Louison !

Pas tout à fait le même pas tout à fait différent....

Non non je parle pas de moi mais de ce post que j'ai écrit hier et que canalblog m'a gloutonnement bouffé, j'espère qu'il l'a trouvé bon !
Donc ce post que vous ne lirez jamais relatait mon premier aller à vélo de mon doimicile copenhaguois à mon lieu de travail lyngbyien (prononcez lun(g)buien, mais bon c'est un néologisme sur une traduction donc on s'en fout, prononcez comme vous voulez). En tout ça représente 11 km, les premiers dans Copenhague même, donc bcp de monde sur la piste de véo (presque plus que sur le boulevard à 2 voies), puis après on longe la voie rapide (pour ceux qui seraient perdus, il s'agit de la 19) jusqu'au DTU (enfin presque parce que des fois je me paume au milieu et alors je me retrouve soit à l'Unicef, soit au centre commercial de Lyngby (prononcez comme tout à l'heure mais sans le "ien").

ça n'a l'air de rien comme ça mais aller au boulot au vélo relève de toute une science, ou plutôt le biolo-geek que je suis compte bien en faire une science. Le premier problème est le bilan énergétique de l'exercice. D'après un site internet qui m'apprend par ailleurs qu'une heure de pratique sexuelle me coutera 250 calories (1 heure complète hein, sans interruptions ou alors vous pouvez faire une pause pour fumer une clope, ça vous coutera 200 calories, mais attention plus vous fumerez de cigarettes, plus vous serez obligé de faire des pauses...), j'ai pu calculer que mon exercice matinal me demande 229 calories ; et là faut bien que je les trouve quelque part toutes ces calories, donc petit dèj réel ou deuxième solution de repêchage, la boulangerie su le chemin. C'est la solution que j'ai étrenné ce matin, et franchement j'ai ressenti une douce jubilation à doubler d'un rythme tranquille et assuré plusieurs cyclistes tout en grignotant mon petit pain au sésame et à la canelle.

Deuxième problème : le rythme. Alors on peut avoir le rythme dans la peau (moi je l'ai dans les écouteurs et c'est déjà pas mal), ça va pas vous aider à vous caler sur le rythme des feux rouges, et ça c'est pourtant essentiel ! parce que ça sert à rien d'avoir frimé en doublant les danoises tout à l'heure si c'est pour les retrouver au feu rouge suivant ! Le problème c'est que le rythme qui me permet de passer à l'onde verte supérieure, je suis encore loin de le tenir, je me fais régulièrement enfumer par des cyclistes dopés à l'epo, et là c'est même pas la peine d'essayer de recoller, on ne joue définitivement pas dans la même catégorie !

Mais mon tour viendra, gnark gnark !

Comments

[procrastinator]

Envisager de trouver le rythme nécessaire au passage des feux au vert quand on se ballade à vélo... seul un scientifique pur geek pouvait y penser ;)

Je me souviens que fut un temps j'essayais d'aller vite entre maison et boulot. Et puis un jour je me suis dit que d'en faire une ballade plutôt qu'une course doublerait le plaisir en réduisant nettement l'effort.

Partisan acharné du moindre effort ou geek assumé, c'est toute une vélosophie de la vie...