Eco-ethica
J'assistais hier à une conférence donnée à l'amabassade de France au Danemark par un professeur de philosopie japonais, le Pr Tomonobu Imamichi. Il a créé il y a 25 ans un groupe de reflexion baptisé Eco-Ethica dont je vais essayer ici de retraduire le principe.
La société humaine a profondément changé depuis que les concepts d'éthique et de morale ont été fonndés et disuctés par la philosophie grecque (Aristote) et européenne. L'évolution technologique, et en particulier celle des moyens de communication, fait que maintenant l'expression "notre prochain" ne désigne pas uniquement un individu mais l'humanité tout entière ; de plus la technologie devient une ambiance dans laquelle nous vivons et un système auquel nous devons une obédience.
L'existence de cette "cohésion technique" nécessite que nous définissions de nouvelles vertus ; elle a transformé les rapports inter-individus en rapport groupe-individu ou groupe-groupe, de ce fait la notion de responsabilité individuelle n'est souvent plus fondée et remplacée par celle de responsabilité collective, et l'égoïsme est remplacé par le nosismse (néologisme pour désigner l'égoïsme du groupe, égo=je, nos=nous).
Hélas, pressé par le temps, l'orateur n'a pas pu paser beaucoup de temps sur les vertus identifiées. Il a cité la ponctualité et l'internationalité, c'est-à-dire des vertus d'accompagnement de la cohésion technique et non des vertus à chercher à respecter pour borner le déterminisme imposé par la cohésion technique.
C'est dommage car il y a là je crois une question très forte et très importante en ce début de XXIème siècle : un acte peut ne pas être immoral dans le cadre d'une éthique individuelle mais le devient dans le cadre d'une éco-ethique qui inclut la "maison", i.e. la terre, dans laquelle nous vivons.
Bon je vais m'arrêter là et revenir à mon travail quotidien ; je doute avoir réussi à retranscrire clairement les concepts présentés pendant cette conférence, mais en tout cas ça fait du bien de reprendre un peu de hauteur avec ce genre de soirées.