Giant Jack is on my back
De retour de Grenoble après le concert de Dionysos ; je connais ce groupe depuis Coccinelle (Je ne sais pas conduire, pas même un cerf-volant) qui passait à la radio pendant que je préparais le concours agro, mais je ne l'avais pas trés bien suivi. Et puis s'est présentée l'occasion d'aller les voir en concert à Grenoble, au Summum.
Je ne trouve pas d'autres mots que "Putain de claque !"
Ils n'étaient pas arrivés depuis 10s sur scène, que toute la salle était chaude, criait et sautait partout. Et c'est parti pour 1h30 à se casser la voix et les chevilles. Côté scène, plusieurs morceaux à la scie musicale ou encore le bassiste qui joue du banjo comme d'une basse dans un groupe de metal, la violoniste qui fait faire des trucs pas croyables à son violon, un harmonica unplugged qui arrive à faire taire une salle survoltée, pour mieux la relancer 10 secondes après.
A l'écoute, on sent que les albums de Dionysos sont prêts à libérer toute leur force sur scène, et ça s'est bien confirmé. Les textes distillent un monde onirique peuplé de féées, de géants, de sorcières et de chats, et miracle alchimique, cette poesie arrive à s'incarner et à envelopper la salle au mileu des pogos et des slams.
Un concert qui s'achève avec Mathias la chemise déchirée et tout le groupe en train d'applaudir la salle pour dire au revoir.
Un grand moment donc, auquel le public grenoblois a su, comme à son habitude répondre présent, un concert que je suis heureux également d'avoir partagé avec Alizées (rien à voir avec la teen-age girl qui donne sa lange au chat).