Decroissance
La question de la possibilité d'un équilibre économique, c'est à dire l'arret de la croissance est un problème énorme, et si j'étais économiste, j'essaierai d'y reflechir car, scientifiquement parlant, ce serait la plus grosse question de ma discipline. Le fait qu'ils ne se soient jamais sérieusement posé la question montre que ces gens sont pas sérieux et en tout cas pas scientifiques.
L'homme cherche à maximiser son bien-être ; c'est une constante physiologique et historique. Les théories classiques d'émergenence de la société décrivent l'apparition de l'Etat ou de son équivalent pour maitriser cette pulsion égoiste qui conduirait les humains à vivre dans la peur de leur prochain. Donc on crée un Léviathan, détenteur de la LOI, qui certes limite la liberté de chacun mais aussi garantit une liberté à tous. Bon ça c'est l'époque de rousseau et compagnie mais y a de l'idée.
Mtnt on se rend compte que la pulsion de développement pousse l'homme à s'en prendre non pas seulement à
son prochain mais à son environnement. D'un point de vue globalisé, c'est aussi suicidaire que le premier scenario mais d'un point de vue individuel c'est trés confortable. Serons nous alors capable d'imposer un nouveau leviathan pour protéger notre environnement de nos attaques... Car les conséquences peuvent être énormes : un point souvent ignoté par les décroissants c'est que ça conduit à une politique malthusienne, de lutte contre la natalité. Car quel que soit le nveau de vie qu'on détermine comme compatible (en gros celui à l'empreinte écologique assez faible), celui-ci ne vait que ramené à une population.
Saurons nous accepter celà ? saurons nous le faire accepter ?
Ou alors la vision américaine n'est peut être pas si idiote : dans une voie sans issue, la fuite en avant peut nous permettre de prendre tellement de vitesse qu'on sautera le mur, par exemple en allant coloniser d'autres planètes. Celà paraît en tout cas les seules alternatives à long terme :
- une expansion dépassant le système solaire
- un contrôle du développement draconien et forcément liberticide.
Ouh je voulais pas paraître découragé et défaitiste, surtout que ce soir je suis d'excellente humeur. Mais je laisse aller mon clavier au fil de ma pensée...
Et bien bonne année la planète, t'en auras besoin.... et entre temps n'oublions pas de cultiver notre jardin (de rousseau on arrive à voltaire), car rien ne sert de philosopher si on ne sait rester funky.